La « micro aventure » : en savoir plus pour se lancer

Sommet montagneNée en France en 2017, cette envie de déconnexion, d’authenticité, de se rapprocher de la nature, de partir à l’aventure près de chez soi avec des moyens non polluants séduit de plus en plus d’adeptes. Quels sont les profils de ces voyageurs et qu’attendent-ils ? Comment se lancer dans la proposition d’offres “micro-aventure” et quelles sont les erreurs à éviter ? Découvrez des conseils pour vous inspirer !

 

 

Des valeurs fortes

Née d’une opposition au tourisme de masse. la micro aventure c’est le goût de voyager différemment. L’intention est de changer le tourisme en mieux : répartir les retombées du tourisme sur le territoire en évitant le surtourisme. Les valeurs associées y sont très fortes : liberté, sobriété, au

thenticité, goût de l’effort, découverte, etc. C’est aussi une nouvelle manière de consommer qui touche à l’alimentation (nourriture locale, saine, bio, etc.), et au type d’hébergement plus authentique (camping, bivouac, à la ferme, chez l’habitant, etc.). Les 3 grands paramètres de la micro-aventure sont la nature, la proximité (ou a minima en France), et des parcours court itinérant. C’est donc tourné vers des activités en toute saison, des activités sobres et non polluantes et accessible à toutes les gammes de prix.

Profil du voyageur

Le profil de ce type de voyageur est plutôt urbain (25-40 ans pour le cœur de cible), même si la demande existe aussi chez les familles.

Les conseils à suivre 

  • assimiler les valeurs et attentes de la micro aventure
  • auditer l’existant, faire une sélection, aider les prestataires à faire du changement et du design de services s’il y a des manques
  • créer des offres et des parcours intelligents pour les habitants, pour l’économie locale, pour la nature et pour les voyageurs
  • saisir l’opportunité de travailler avec des nouveaux acteurs, co-créer
  • communiquer tout en restant soi-même !

Les pièges à éviter

  • Ne pas confondre tourisme outdoor et micro aventure, vous risquez de créer la confusion
  • Repackager son offre et ses prestataires sans vision
  • Adresser la micro aventure à tout le monde

Il faut être vigilant à ne pas tout faire rentrer sous le terme de micro aventure. Il est important de garder une offre plus classique qui séduit aussi d’autres publics. La clé est la diversité de l’offre. Une balade à vélo ou un stage de yoga en montagne sont des offres déjà existantes et pour autant non associées à la micro aventure. 

 

Propositions d’étapes pour la mise en oeuvre

  • identifier les offres qui rentre dans le champ de la micro aventure
  • être vigilant à ce qu’on sélectionne et savoir dire non
  • rédiger les contenus édito
  • créer les contenus photos
  • valoriser ses contenus (print, web et réseaux sociaux)
  • relayer à la presse
  • mettre en place des partenariats cohérents
  • organiser des accueils d’influenceurs micro-aventuriers

 

Cet article a été rédigé dans le cadre du webseminaire du 12 mai 2021 en collaboration avec Trajectoires Tourisme avec la participation de :

  • Amélie Deloffre, fondatrice du guide 2 jours pour vivre et de la première école de micro aventure en france
  • Marina Geray, Responsable marketing digital à l’Office de Tourisme de Pont d’arc d’Ardèche

Retrouvez le replay du webséminaire

VOTRE INTERLOCUTEUR
Camille Averty
Coordination pédagogique et Qualité
Email : camille.averty@monatourisme.fr
Téléphone : 05 57 57 03 88 / 06 17 23 31 44