Les chiffres du réseau
Tous les 2 ans, la MONA en partenariat avec les ADT/CDT/service tourisme départemental et ADN Tourisme met à jour l'état des lieux du réseau. Retrouvez tous les éléments dans cette rubrique !
Radioscopie, petite histoire du réseau des offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine
Regard dans le rétroviseur !
C’est en triant les articles de notre centre de ressources que nous avons souhaité valoriser notre histoire.
Le réseau des offices de tourisme est vieux de plus de 100 ans…
En voici un flash back depuis plusieurs années, avec les contours des 3 ex-régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes.
2021, vers la stabilité ?
Le jeu des 7 différences nous fait suivre l’évolution du réseau, qui est entré en phase de stabilité. 2020 a été une année clairement atypique ! Quelques regroupements se poursuivent. Et également, nouveauté, les dégroupements, à l’image de la séparation d’un office de tourisme en 3 dans la Creuse, ou encore des dissociations entre station classée et EPCI permis par la loi engagement et proximité.
Cette radioscopie a été orientée sur les ressources humaines, avec un focus spécifique sur les salariés du réseau. L’occasion d’observer l’évolution des accords collectifs, notamment autour du télétravail, suite aux évolutions liées à la crise sanitaire.
2021 est l’occasion d’un premier bilan de la loi NOTRe, six ans plus tard. Véritable accélérateur dans la reconfiguration du paysage institutionnel et touristique, la loi NOTRe a également posé de nombreuses limites dans la réorganisation des organismes de gestion de la destination (OGD). Il existe des clés, simples mais exigeantes, pour ouvrir le champ des possibles, proposés dans un article rédigé pour la Revue Espaces.

2019, l’évolution post-loi NOTRe
2019 marque 3 années d’évolution du réseau suite à la mise en oeuvre de la loi NOTRe. Les changements sont flagrants. Les intercommunalités ont pris la compétence tourisme et se sont regroupées. Les offices de tourisme ont suivi le mouvement avec de nombreuses fusions. Les structures sont plus importantes, avec des moyens et une visibilité plus forts. Le réseau reste cependant très hétérogène. La réseau-scopie est le fruit d’un travail partagé avec les relais territoriaux et les offices de tourisme.
Côté départements, certaines tendances se vérifient à l’échelle régionale. Pour autant, chaque département a ses spécificités. Les 5 départements les plus touristiques (les quatre littoraux et la Dordogne) représentent 74% du budget des offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine. La Corrèze se démarque par son hétérogénéité, avec des structures de taille importante issues d’une volonté locale, Brive et Vallée de la Dordogne. Les 6 autres départements sont majoritairement constitués de Petits Offices de Tourisme. À l’intérieur d’un même département, on retrouve différentes problématiques. Pour exemple, les départements littoraux ont à la fois des zones à forte touristicité et un rétro-littoral à irriguer.
Cette réseau-scopie est également l’occasion de tirer des « profils types » d’offices de tourisme et de salariés. Tirés à grands traits, ils permettent, malgré l’hétérogénéité du réseau, d’avoir quelques clés de références sur les modèles dominants.

2018, un point d’étape
En avril 2018, les processus de fusions des structures néo-aquitaines touchent à leur fin. Du moins à la fin des questionnements sur le regroupement administratif et les transferts de compétences. Il aura fallu plus de 3 ans, depuis le vote en 2015, pour construire ce nouveau paysage.
Un nouveau paysage qui constitue désormais une mosaïque recomposée et aussi fragmentée. Du point de vue du territoire de compétences et des modèles d’organisations, le réseau est plus homogène. Du point de vue des organisations opérationnelles, des moyens, des humains, l’hétérogenéité est toujours très forte. Cette loi se voulait un grand remembrement pour permettre aux politiques touristiques de se définir à une échelle de destination. Les nombreux rebondissements qu’elle a subi ont permis de conserver certaines particularités locales. Pas toujours au nom d’une plus grande cohérence territoriale. Focus sur les orientations clés des années à venir pour les OGD, d’un point de vue organisationnel et social !
De nombreux offices de tourisme nouvellement créés ou nouvellement fusionnés s’engagent désormais dans une période de construction ou de consolidation. La carte des offices de tourisme de Nouvelle-Aquitaine comporte en avril 2018, 159 offices de tourisme, répartis sur 153 EPCI.

2017, voyage en Nouvelle-Aquitaine structurée
Loi, NOTRe, deux mots qui alimentent les débats touristiques depuis des années. Le 1er janvier 2017, finie la compétence tourisme communale, les EPCI ont les rennes de la compétence tourisme. Tous ? Non, 17 stations irréductibles ont voté la conservation de la compétence tourisme au niveau communal. Une possibilité offerte par la loi montagne, uniquement pour les stations classées de tourisme. Les 50 autres stations se sont mariées, et certaines fêtent déjà leurs noces de bois. Une étape significative pour l’organisation du tourisme local donc. Retour sur l’année 2017… une MONA, 12 départements, environ 150 offices de tourisme, un maillage en 450 bureaux d’informations touristiques ...

2016, la première radioscopie du réseau néo-aquitain
En 2016, la loi NOTRe est en train de changer le paysage touristique. Les 3 fédérations avaient besoin de connaître leur nouveau réseau afin d’être au plus proche de ses besoins. La radioscopie du réseau des offices de tourisme et territoires permet d’établir le constat d’une région Nouvelle-Aquitaine en avance sur l’organisation touristique des territoires, avec une part déjà très importante d’offices de tourisme intercommunautaires et communautaires, avec toutefois un chantier restant pour les 43% de structures actuellement à échelle communale ou intercommunale, dont la plupart se situe sur la frange littorale.
Retrouvez le document synthèse de cette radioscopie 2016. Et voici le document détaillé de cette radioscopie.
À retrouver également, l’article de la Revue Espaces « En Nouvelle-Aquitaine, le mouvement de structuration s’accélère« .
