mona

L’AaDT 64 s’engage avec My Destination pour un social média responsable

Social média écoresponsable pour l'aadt 64

Vous le savez, le numérique est source de pollution et représente environ 4% des Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Il faut donc l’utiliser de façon modéré et bien réfléchir aux messages et aux outils sélectionnés, afin de transformer le numérique en un outil vertueux au service d’un tourisme plus durable et responsable. C’est justement la réflexion qu’à mené l’Agence d’attractivité et de Développement Touristique (Aadt) Béarn Pays basque qui a été territoire pilote d’une opération menée l’agence My Destination afin de les engager vers une stratégie social média écoresponsable.

 

L’AaDT 64 un territoire engagé dans le durable

L’AaDT 64 gère la promotion et communication du Béarn et Pays Basque. Par conséquent, ils ont avec une communauté importante (plus de 80 000 abonnés sur les pages Instagram du Béarn Pyrénées Tourisme et du Pays Basque Tourisme et plus de 150 000 abonné sur les pages Facebook du Béarn et du Pays Basque).

Parallèlement, le territoire dispose d’atouts naturels non négligeables et l’AaDT est engagée sur les 3 piliers du développement durable.  En effet, l’agence est le deuxième département française labellisé Tourisme & Handicap, elle accompagne les professionnels sur la labellisation NF environnement, l’écolabel Européen et travaille régulièrement autour du Slow Tourisme.

Autant de raison pour aller plus loin et s’engager en tant que territoire pilote d’une expérimentation menée par l’agence My Destination pour revoir leur stratégie de communication digitale afin d’essayer d’en réduire l’impact.

 

La méthodologie pour un social média écoresponsable proposée par My Destination

My Destination est une agence digitale engagée accompagnant les structures touristiques sur des thématiques de stratégie digitale, création de contenus, community management … En tant qu’agence engagée, la thématique du durable lui tient à coeur, si bien qu’elle a cherché à analyser son impact digital. Ainsi pour 252 millions d’affichages de messages sur les réseaux en 2020, cela représente 25 tonnes équivalent CO2 soit 15 750 aller/retours Paris/Bordeaux en voiture.

Un impact analysé à leur échelle mais qui peut également se traduire à l’échelle des structures qu’ils accompagnent. C’est pour cela que My Destination a mis en place une méthodologie permettant de quantifier la pollution numérique générée par une prise de parole digitale à partir de la méthodologie du Shift Project.

Ainsi pour chaque territoire pilote, dont celui de l’AaDT, a été analysée la pollution générée en équivalent kg CO2, les performances social média et touristique ainsi que le niveau d’engagement du sujet traité pour juger de l’efficience des prises de paroles digitales. Tous ces éléments combinés permettre ainsi de calculer l’impact d’une action digitale.

Une fois le calcul de l’impact effectué, d’autres outils ont été développés pour accompagner à la rédaction de post responsable en passant de la forme au fond.

 

Première étape pour un social média écoresponsable : analyser la forme

La première étape menée avec l’AaDT a été de lancer une enquête afin d’étudier l’émission de leur parcours numérique (avant / pendant / après séjour). Prés de 400 touristes venus sur le territoire ont répondu à cette enquête qui a permis de dégager un constat : le poste d’émissions le plus important se trouvait pendant le séjour notamment avec l’utilisation de services comme les réseaux sociaux mais aussi d’applications telles que Waze, etc.

L’AaDT peut ainsi agir sur les messages diffusés en optant pour de la sobriété et pour un choix réfléchi en fonction du support. Le format des différents messages sur les différents réseaux utilisés par la structure a ainsi été analysé. Parmi les constats effectués, il y a le fait que les publications sur le réseau social Facebook sont plus impactantes que celles sur Instagram car le format des médias (photos/vidéos) est plus lourd. Mais également car la page Facebook a plus de visibilité que la page Instagram.

Des écogestes digitaux peuvent ainsi être identifiés : le premier est de réduire son rythme de publication, d’éviter les formats vidéos et le liens ou encore de privilégier le format des stories.

 

Seconde étape pour un social média écoresponsable : revoir le fond

Une fois la formé établie, il est essentiel de travailler sur le fond et cela va passer par plusieurs gestes :

Le choix du sujet

En évitant les sujets controversés et en privilégiant les activités respectueuses, les partenaires labellisés. Pour cela un travail est notamment fait avec le service de l’observatoire pour faire passer le bon message, au bon moment en étalant les flux et par la même occasion éviter de parler de certains lieux pour protéger les sites sensibles. Par exemple, le post suivant est un post engagé car il valorise un produit et un savoir-faire local (le piment d’Espelette) et favorise la visite d’un producteur. En revanche il a un poids important car le post a eu une bonne visibilité donc un impact important !

La manière d’écrire

La seconde étape consiste à insérer un wording responsable, avec des écogestes à réaliser au sein des messages, une sensibilisation à l’environnement, à l’activité, aux individus, etc. Par exemple, le post suivant en plus de traiter d’un sujet engagé (la randonnée en montagne), il rappelle un écogeste à effectuer lors de sa balade : ramasser ses déchets avant de repartir.

La modération écoresponsable

Le dernier point et pas le moins important consiste à créer des conversations avec ses communautés pour encourager les pratiques responsables. Cela passe par un rôle du community manager de créer la conversation et de la relier à des écogestes en interrogeant la communauté et en les incitants à participer en partageant leurs bonnes pratiques pour inspirer à leur tour d’autre membres de la communauté.

Relier social média et écoresponsabilité c’est possible !

Après avoir opter pour une sobriété digitale et mis en place ces différents écogestes, les différentes publications engagées de l’AaDT sur les comptes Béarn Pyrénées Tourisme et Pays Basque Tourisme ont respectivement obtenu de très bons résultats social média à 35% et 59%.

Afin d’en découvrir davantage sur la relation entre écoresponabilité et social média, on vous invite à découvrir le dernier hors saison de My DEstination. ou alors (re)visionner le replay de l’atelier animé par My Destination « Social media et écoresponsabilité un paradoxe impossible Focus sur l’AaDT64 » lors des 17èmes Rencontres Nationales du Etourisme de Pau.

Afin de soutenir ces dynamiques, ce projet a été soutenu par le dispositif Tourisme Innovant de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Quitter la version mobile